jour après jour suite
7 janvier 1969 - les Scaffold sont n°1 en Grande-Bretagne avec Lily the Pink. Ce groupe de Liverpool a pour leader un certain Mike McGear, de son vrai nom Peter Michael McCartney, le frère de Paul McCartney. La chanson sera reprise en France par Richard Anthony: Le Sirop Typhon sera n°1 chez nous au mois de mai.
6 janvier 1968 - les Beatles sont en tête des ventes albums aux Usa avec Magical Mystery Tour. L' album va y rester 8 semaines. C' est le 11ième album que le groupe classe n°1.
3 janvier 1967 - les Bee Gees sont n°1 en Australie avec le single Spickes and Speckes.
2 janvier 1966 - les Beatles n°1 aux Usa avec We Can Work it Out. Ils vont y rester 4 semaines. En Grande-Bretagne le double A-Side single Day Tripper/We Can Work it Out est n°1 depuis le 16 décembre 1965. Il sera détrôné le 20 janvier 1966 par le Keep On Running du Spencer Davis Group >>voir la vidéo
1er janvier 1969 - les Marmelade sont n°1 outre-Manche avec leur version de Ob-La-Di, Ob-La-Da des Beatles.
1er janvier 1962 - les Beatles auditionnent chez Decca Records à West Hampstead à Londres. Le boss de Decca, Dick Rowe décide de ne pas les engager.
23 décembre 1964 - les Beatles sont n°1 aux Usa avec I feel fine. C' est le 30ième titre classé dans les charts Us pour le groupe cette année-là. Un record toujours à battre !
18 décembre 1962 - les Beatles débutent leur dernière série de concerts au Star Club de Hambourg en Allemagne. Ils vont y jouer durant 2 semaines.
14 décembre 1963 - La mort de Dinah Washington des suites d' une overdose. La chanteuse de rythm'n'blues et de jazz était âgée de 39 ans. Durant sa carrière elle aura inscrit 34 top 10 dans les charts r'n'b américains dont le duo Baby (you've got what It Take), avec Brook Benton, n°1 durant 10 semaines en 1960.
11 décembre 1964 - Sam Cooke est tué par balle à l' Hacienda Motel de Los Angeles.
10 décembre 1967 - Disparition d' Otis Redding à 26 ans dans le crash d' un avion près de Madison dans le Wiscontin aux Usa. Son plus gros hit, (Sittin' on) The Dock of the Bay, sera publié trois jours après son décès.
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1967 Eric Burdon & the Animals
San Franciscan Nights
En 1967, des Animals originaux, il ne reste que leur chanteur, Eric Burdon. On est loin des blues des bars londoniens. Il s' en est passé des hits depuis 1964: le n°1 House of the Rising Sun, I'm Crying (1964), Don't let me be misunderstood, Bring it on Home to me, It's my Life (1965), Don't bring me down et See See Rider (1966)...puis sous le nom de Eric Burdon & the Animals avec Help Me Girl (1966), When I was Young et Good Times (1967). En plein flower Power, là où personne ne l' attendait, Eric Burdon signe San Franciscan Nights qui se classe 7ième en Grande-Bretagne et n°9 aux Usa. Le blues british sous influences hippies. Nouvelle aventure qui se prolongera avec deux autres hits aux Usa.
D' abord Monterey (1967) puis Sky Pilot (1968). Eric Burdon, ce blanc à la voix noire se distinguera encore à l' automne 7O avec War et Spill the Wine (n°3 aux Usa).

Hit Parade janvier 1968 en France
Claude François avec Comme d' habitude, les Beatles et Hello Goodbye, Sheila avec Le Kilt/Dans Une Heure, Mireille Mathieu pour La Dernière Valse, Richard Anthony et Il faut croire aux Etoiles, Françoise Hardy et Les Ronds dans l' Eau, Sylvie Vartan avec Comme un Garçon, les Sunlights avec les Roses Blanches, Adamo pour l' Amour te Ressemble et Brenton Wood avec Gimme Little Sign
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Hit Parade janvier 1966 aux Usa
Simon & Garfunkel avec The Sounds of Silence, les Beatles et We Can Work it Out,James Brown avec I Got You, Dave Clark Five pour Over & Over, les Rolling Stones pour As Tears Go By, les Vogues et Five O'Clock World,les Beach Boys pour Barbara Ann et Gary Lewis & Playboys avec She's Just my Style.
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Hit Parade janvier 1963 en Grande-Bretagne
les Shadows avec Dance On, Franck Ifield pour Wayward Wind, les Beatles et Please Please Me, Del Shannon pour Little Town Flirt, Herb Alpert & Tijuana Brass avec The Lonely Bull, Frankie Vaughan pour Loop-De-Loop, Cliff Richard & the Shadows avec The Next Time Bachelor Boy et Jet Harris & Tony Meehan pour Diamonds
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1965, l' hymne d' une Generation
Le 29 octobre, les Who, jeune groupe de la banlieue londonienne, sortent leur 3ième single My Generation. La puissance de ce titre, reposant sur un question-réponse basse-guitare et un jeu de batterie endiablé, les propulse sur le devant de la scène. Mais ce sont surtout les paroles, symptomatiques d'une jeunesse angoissée, qui rendent la chanson mythique, la hissant au statut d'hymne de toute une génération. La phrase Hope I die before I get old (j'espère mourir avant d'être vieux) sonne en effet comme une définition de l' esprit rock. Elle désigne également avec une certaine justesse la propension aux excès en tout genre que les membres des Who manifesteront dans leur carrière. Le single atteindra la 2ième place des charts anglais en novembre.
My Generation aura moins de succès aux Usa (74ième) mais restera comme l' un des titres majeurs de l' histoire de la pop music. Pete Townshend aurait écrit cette chanson le jour de son vingtime anniversaire, le 19 mai 1965. C'était à l'origine, semble-t-il, un blues inspiré par la chanson de Mose Allison Young Man Blues, qui fut souvent reprise sur scène par The Who. La chanson traitait des angoisses de Townshend vis-à-vis de sa vie d'adulte qui débutait, et ses craintes concernant son avenir. Son idée était d'enregistrer My Generation comme un blues lent, sans bégaiements. Avec l'aide du manager du groupe Chris Stamp, Townshend en accéléra le rythme et y introduisit des bégaiement, inspirés selon lui du Stuttering Blues (en franais: blues bégayant) de John Lee Hooker. Cette particularité a été souvent interprétée comme un clin d'oeil à une drogue prisée dans les années 1960, le speed, qui faisait bégayer.
polydor/universal
1967, le Flamand rose s' envole
En août 1967 paraissait The Piper At The Gates Of Dawn, premier album de Pink Floyd et dernier avec Syd Barrett (à peine impliqué dans le suivant). Album fondateur de la pop psychédélique qui arrivait quelques semaines après les aventures du Sergent Poivre des Beatles. Et dans les charts singles, déboulait l' Ovni See Emily Play, titre crucial pour Pink Floyd, éclaireur de l' album. Single sorti le 16 juin 1967. D' après la légende, ce titre sort tout droit d' un rêve de Syd Barrett: "Je dormais dans un bois, après un gala dans le nord, lorsque je vis venir, à travers les arbres, une jeune fille qui criait et dansait. C' était Emily. En réalité, Emily a bien existé et fréquentait le club UFO où se produisait le Pink Floyd Sound, nom précédent du groupe.
See Emily Play se classera 6ième des ventes outre-Manche le 22 juin. Nettement mieux que le premier single du groupe, Arnold Layne qui, fin mars 1967 ne fera pas mieux que n°20.
>>voir la video d' Arnold Layne
>>voir la video de See Emily Play
Harvest/EMI
 
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1966 C' est la Mode
Annie Philippe
Elle n' a jamais atteind la popularité d' une Sheila, d' une Sylvie ou d' une Françoise... et pourtant Annie Philippe va pourtant marquer la scène musicale des années 60 en France. A 17 ans, elle est disquaire au Twenty One, une discothèque de la rue Balzac à Paris près des Champs Élysées. Elle y rencontre Paul Mauriat, l'arrangeur de Charles Aznavour et célèbre chef d' orchestre. Annie enregistre un premier super 45 tours pour Riviera en 1964: Vous pouvez me dire (He Don't Want Your Love Anymore de Lulu) et Je chante et je danse.
La France découvre alors un timbre de voix acidulé qui s'inscrit entre Sylvie Vartan et France Gall. L'accueil des médias comme du public est timide mais ces débuts prometteurs engendrent un deuxième disque, Baby Love, une excellente reprise du hit des Suprêmes, achève de nous convaincre du charme dévastateur d' Annie Philippe. Presse et radios la propulsent au firmament des jeunes chanteuses françaises. Le troisième 45 tours confirme pleinement les espoirs avec J'ai tant de peine composé par Guy Marchand bien classé dans le hit parade de Salut les copains fin 1965.Le printemps 1966 apporte Ticket de Quai, le plus gros tube d'Annie Philippe.
Elle change de label en plein succès en signant chez Philips. Pour l'été 1966 elle chante le mélancolique Mes amis, mes copains aussi interprété par Catherine Spaak. Les orchestrations de Paul Mauriat sont toujours remarquables. C'est la Mode, au climat très swinging London, est le titre phare du super 45 tours suivant qui clôture 1966. Suivent Tu peux partir ou tu voudras (Go Where You Wanna Go des Mama's & Papa's et des Fifth Dimension) et Pas de taxi (No 6 du hit de S.L.C. au printemps 1967) si bien que Le mannequin, pressenti comme le hit du disque passe au second plan.
Annie Philippe s'essaie à l'écriture sur une musique de Christian Gaubert, son nouveau chef d'orchestre avec Lettre pour Annie. Coeur brisé, coeur en tête obtiendra toutefois plus de succès. Fin 1967, Les enfants de Finlande sera son dernier succès. Alain Bashung et Frédéric Botton lui compose plusieurs titres, les derniers pour Philips. Sans succès. Annie intègre l'équipe Flèche de Claude François en 1968 avec Le même amour écrit par Guy Marchand. En 1969, un 45 tours simple propose Je découvre tout et Laissez votre chapeau monsieur Lee (Move In A Little Closer, Baby de Mama Cass). La récente tournée Age Tendre & Têtes de Bois a permis de redécouvrir le vrai talent d' une chanteuse trop vite oubliée et qui reste le reflet d'une époque incomparable.
une baladine...
Petula Clark
Un livre, un album anthologie de duos... Petula Clark a finit 2007 avec une actualité chargée. L' occasion de revenir sur une carrière exceptionnelle.
70 millions de disques vendus pour la chanteuse anglaise qui a vendu le plus de disques... et qui fera aussi carrière aux Etats-Unis et en France. Plus de 50 années de présence dans les hits parade (depuis 1954). A la BBC dans les années 50, elle devient la Shirley Temple anglaise, fait du cinéma et enregistre son premier succès The Little Shoemaker dès 54. Elle est sur la scène de l' Olympia en 1958. En 1961, Sailor est son premier n°1 en Grande-Bretagne... il devient Marin en France (n°1 aussi). Sacha Distel devient son meilleur ami et elle épouse un français en juin... cette même année, il y aura Roméo, puis Ya Ya Twist (reprise du titre de Lee Dorsey) l' année suivante... Chariot en 1962 et Coeur Blessé en 1963 puis son plus gros hit, Downtown/Dans le Temps en 1964. Lle titre sera n°1 dans le monde entier du Japon au Brésil et deviendra un standard aux Usa (n°1 en janvier 1965 avec 3 millions de copies vendues rien qu' aux Etats-Unis). Le titre est repris par les plus grands comme Frank Sinatra. On la retrouve sur les plus grande scènes aux Usa, elle chante avec Dean Martin, Harry Belafonte. Elle travaille en France avec Serge Gainsbourg (La Gadoue), chante Que fais-tu là Petula (1965) Ailleurs, nouveau succès avec I Know a Place, My Love (n°1 aux Usa). En 1967, c' est This is My Song/C' est ma chanson (3ième n°1 aux Usa). C' est la chanson composée par Charlie Chaplin pour le dernier film qu' il réalise, La Princesse de Hong-Kong.
Avec son air éternellement mutin, difficile d'imaginer que c'est dans les années 40, au micro de la BBC, que Petula Clark égrena ses premières notes. Le livre-hommage qui lui est consacré, Une baladine, retrace le parcours hors-pair de celle qui, bien avant le succès mondial de Downtown en 1964, chantait pendant la guerre dans les grands magasins londoniens, où elle était payée en caramels mous. Un trésor en ces temps de difficiles.
"Je n'accepte que rarement de me pencher sur le passé et j'avoue que j'étais pas très partante de revenir sur toutes ces années passées", a confié Petula Clark à l'Associated Press. Sa vie pourtant se feuillete comme cet ouvrage, dans lequel textes et images font resurgir une multitude de souvenirs et de rencontres avec les plus grands de la chanson, du music-hall ou du cinéma. Des souvenirs elle en a à revendre, comme un "soir où sur un coup de tête et par amour" elle décida de devenir française.
Petula Clark : Une baladine par Françoise Piazza. Ed. Didier Carpentier (170 pages; 30 euros).
Aujourd'hui, celle qui n'a jamais eu de plan de carrière est une artiste qui croule sous les distinctions et une grand-mère comblée. Si aujourd'hui, elle aimerait pouvoir travailler avec de jeunes auteurs, elle continue de sillonner le vaste monde, car, dit-elle, "je n'ai pas vraiment d'attaches, je suis une bohémienne". Même chose pour les objets, sauf peut-être pour son piano, "seule chose" qu'elle emmènerait sur une île déserte, car "dessus, on peut composer, et dessous, on peut s'abriter". AP
>>voir la video de Downtown (1964)
>>voir la video de Marin (1961)
>>voir la video d' un medley 60's avec Petula, Sylvie et Françoise (décembre 1964)
petulaclark.net