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Le 29 octobre 1965, les Who,
jeune groupe de la banlieue londonienne, sortent leur 3ième
single My Generation. La puissance de ce titre, reposant
sur un question-réponse basse-guitare et un jeu de batterie
endiablé, les propulse sur le devant de la scène.
Mais ce sont surtout les paroles, symptomatiques d'une jeunesse
angoissée, qui rendent la chanson mythique, la hissant au
statut d'hymne de toute une génération. |
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Le troisième single des
Who à l' automne 65 ne sera jamais n°1
mais My Generation va devenir l' un des titres phares
de la pop music anglaise des années 60 et un classique du
rock. |
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La phrase Hope I die before I get old (j'espère
mourir avant d'être vieux) sonne en effet comme une
définition de l' esprit rock. Elle désigne également
avec une certaine justesse la propension aux excès en tout
genre que les membres des Who manifesteront dans leur carrière.
Le single atteindra la 2ième place des charts anglais en
novembre. |
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Lors de l' enregistrement, de nombreuses prises
seront nécessaires : le célèbre bégaiement n'est pas venu spontanément
et pour obtenir le son voulu sur ses non moins célèbres ponts
de basses solo, John Entwistle a dû sacrifier
plusieurs jeux de cordes et instruments. |
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My Generation aura moins de succès
aux Usa (74ième) mais restera comme l' un des titres majeurs
de l' histoire de la pop music. Pete Townshend aurait écrit
cette chanson le jour de son vingtime anniversaire, le 19 mai
1965. C'était à l'origine, semble-t-il, un blues inspiré
par la chanson de Mose Allison Young Man Blues, qui
fut souvent reprise sur scène par The Who. La chanson
traitait des angoisses de Townshend vis-à-vis de sa
vie d'adulte qui débutait, et ses craintes concernant son
avenir. Son idée était d'enregistrer My Generation
comme un blues lent, sans bégaiements. Avec l'aide du manager
du groupe Chris Stamp, Townshend en accéléra
le rythme et y introduisit des bégaiement, inspirés
selon lui du Stuttering Blues (en franais: blues bégayant)
de John Lee Hooker. Cette particularité a été
souvent interprétée comme un clin d'oeil à
une drogue prisée dans les années 1960, le speed,
qui faisait bégayer. |
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